21 piles et...
21 piles et...
L’étude détaillée et croisée de l’iconographie nous a amené à confirmer il y a plusieurs mois déjà le nombre de piles du pont d’Avignon : 21. Mais ce chiffre, qui ne peut expliquer à lui tout seul les ouvertures d’arche assez largement supérieures à la moyenne dans la partie occupée aujourd’hui par l’île de la Barthelasse, était proposé en interprétant certains dessins entre les piles 11 et 13.
La relecture récente du “Voyage de Thomas Platter“ d’Emmanuel Le Roy Ladurie vient de remettre en lumière un élément que nous considérons comme décisif, non seulement pour confirmer ce chiffre de 21 piles, mais surtout pour expliquer “l’anomalie“ présente d’une part dans le plan de 1618 (illustration partielle ci-dessus) et surtout sur notre document de base parfaitement géo-référencable, le plan de Jean-François de Montaigu de 1685.
En effet, Thomas Platter, au cours de son passage en Avignon et Villeneuve-les-Avignon en 1596, précise à propos du pont :
« la douzième et la treizième (arche), en revanche sont de petite ampleur : à toutes les deux, elles sont approximativement équivalentes aux dimensions d’une seule des grandes arches ».
Cette description est parfaitement cohérente avec le dessin de l’ingénieur Montaigu qui a très explicitement représenté deux arches de plus petite ouverture au-delà de la pile 11.
Le plan de 1618 également, malgré des erreurs dans d’autres parties du dessin, a bien représenté ces arches plus réduites.
Le mémoire sur les piles du pont, dont la version initiale remonte au 7 janvier 2013, a donc été mis à jour.
Télécharger le mémoire
(nouvelle version du 17 février 2014 - 17 Mo) ICI.
Lundi 17 février